les sculptures dans les rues de PARIS

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Les statues de rue de Paris

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Jardin des Tuileries.
Jean et Jeannette. Paul Belmondo. 1985.

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Paul Belmondo
Pechiney medal - belmondo signature.JPG

Signature de Paul Belmondo sur une médaille en aluminium.

Naissance
Décès
1er janvier 1982 (à 83 ans)
Paris
Nationalité
Activités
Distinction
Prix Blumenthal en 1926
Grand prix artistique de l’Algérie en 1932
Grand prix de la ville de Paris en 1936
Œuvres réputées
Pechiney medal - belmondo signature.JPG

signature

modifiermodifier le codemodifier WikidataDocumentation du modèle

Paul Belmondo est un sculpteur et médailleur français, né à Alger le 8 août 1898, mort à Paris le 1er janvier 1982.

Il est le père du producteur de cinéma Alain Belmondo, de l’acteur Jean-Paul Belmondo, et le grand-père du coureur automobile Paul Belmondo.

Biographie

Formation et débuts

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Œuvres de Belmondo à l’École des beaux-arts d’Alger.

 

A  SUIVRE


Archive pour juillet, 2015

les vignes à PARIS – LE BISTROT MELAC -

 images correspondant à bistrot melac

cliquez sur les photos

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42 rue Léon Frot 75O11 PARIS

bistrot MELAC

Map of 42 Rue Léon Frot, 75011 Paris

 

La plus conviviale : le bistrot Melac

C’est une journée à ne pas rater : les vendanges du mythique bistrot Melac à l’angle des rues Léon-Frot et Emile-Lepeu (11e). Tenu pendant des années par Jacques Melac, et sa fameuse moustache, il a été repris il y a deux ans par un autre Aveyronnais également passionné de bonne chère.

Soucieux de perpétuer la tradition de cette institution, le nouveau gérant organise chaque année les vendanges du Château Charonne. Des jeunes femmes récoltent les grappes du pied de cépage Baco. Planté dans la cave de l’établissement, il se déploie sur la façade du bistrot. Ce sont ensuite les enfants qui piétinent le raisin dans des cuves, à l’ancienne.

Le tout se déroule dans une ambiance très festive où Parisiens curieux et voisins du quartier se retrouvent pour savourer de la charcuterie, des fromages du Cantal, et bien sûr boire des verres de Château Charonne. Si la récolte est modeste, elle permet toutefois de produire une trentaine de bouteilles et surtout de passer un excellent moment. Bistrot Melac, 42, rue Léon-Frot (11e).

spécialités Aveyronnaises

  • les vignes à PARIS - LE  BISTROT  MELAC  - dans visite originale aligot Aligot Aveyronnaise, Aubrac
  • L’Aligot) et de purée de pommes de terre à la texture très élastique. C’est une spécialité rurale originaire de l’Aubrac (Aveyron, Cantal et la Lozère) qui s’est répandue dans le dernier quart du XXe siècle au reste du Massif central et plus largement en France notamment à travers l’exode rural des bougnats à Paris.
  • truffade dans visite originale La Truffade
  • La Truffade du cantal, ou La Truffade Aveyronnaise (avec des Lardons) La Truffade est un plat à base de pommes de terre, de fromage de type tome fraîche ou de cantal, assaisonné avec de l’ail et du sel.
  • estofinade-le-stockfisch L’ Estofinade (Le Stockfisch)Estofinade (Le Stockfisch) L’Estofinade (francisation orthographique de l’occitan rouergat estofinado ou estofi) est un mets à base de poisson séché émietté et de pommes de terre écrasées, originaire de la vallée du Lot autour du bassin de Decazeville dans l’Aveyron (France) .
  • gateau-a-la-broche Le Gâteau à la Broche
  • Gâteau à la Broche Le gâteau à la broche est un gâteau cuit traditionnellement au feu de cheminée, en versant une pâte liquide sur une broche. Il est produit dans de nombreuses régions d’Europe, en particulier dans les zones de montagne.
  • la-fouace-aveyronnaise La Fouace Aveyronnaise
  • La Fouace, ou fouasse est une pâtisserie ayant la forme d’une couronne élaborée dans l’Aveyron le Rouergue et la Haute Auvergne. À l’origine, il s’agissait d’une galette de fleur de froment non levée qui était cuite dans la cendre de bois chaude.
  • le-trou-aveyronnais Le Trou Aveyronnais
  • Le Trou Aveyronnais Le trou Aveyronnais est une coutume gastronomique qui consiste à boire un petit verre de RATAFIA entre deux plats. Il doit faciliter la digestion et redonner de l’appétit aux convives
  •   soupe-aux-fromage
  • Autres Spécialités Aveyronnaises
  • Autres Spécialités Aveyronnaise, La Soupe aux Fromage, Les Farçous, Le Pounti, Les Trenels, Le Fricandeau

Il y avait foule samedi 8 septembre, pour les vendanges du bistrot Mélac, dans le 11ème arrondissement de Paris.

Pour qui ne connait pas cette tradition parisienne, la scène a de quoi surprendre. Au détour de la rue de Charonne et de la rue Léon Frot, interdite aux voitures pour l’occasion, on croise une foule bigarrée, qui se presse à l’entrée d’un bistrot à la devanture rouge, surplombée par une vigne foisonnante et une statue rigolarde du dieu Bacchus.

UNE FÊTE DE VILLAGE AU CŒUR DE PARIS

Des tables ont été disposées dans les rues adjacentes et les gens y dégustent, qui de la charcuterie, qui du fromage ou encore des saucisses et de l’aligot, fort bien accompagné d’un petit vin fruité du pays de l’Aude. En face du bistrot se dresse une estrade où l’orchestre des Balochiens, enchante le public avec ses airs qui fleurent bon les faubourgs et la vieille chanson française.

Cette scène qui ressemble à s’y méprendre à une fête de village a été rendue possible par un homme, Jacques Mélac, qui il y a 34 ans a eu l’idée de planter de la vigne à l’intérieur même de son établissement. « Ce cépage, le Baco, vient des terres de mon père en Corbières explique t’il, il a très vite donné du raisin de qualité, ce qui m’a donné l’idée d’organiser des vendanges pour en faire du vin ».

DES PARTICIPANTS VENUS DES QUATRE COINS DU MONDE

Alors que l’évènement a modestement commencé avec quelques grappes de raisin et autant d’amis, il a réuni entre 500 et 600 personnes cette année ! Nombre de  participants venaient du 11e arrondissement, bien sûr, mais d’autres venaient d’aussi loin que les USA, l’Australie ou la Nouvelle Zélande.

Conservé dans le sel, séché, fumé ou consommé immédiatement, les charcuteries sont en Aveyron un vrai régal… Qu’il s’agisse de la saucisse sèche, du saucisson, le jambon séché ou fumé, les fritons gros ou pressés, l’astet ( filet mignon aromatisé et légérement farci d’une persillade).


Le jambon de Najac, conservé dans le sel comme au temps des Valois est réputé depuis le Moyen Age. Rabelais le signale dans Pantagruel « Il n’est de bon jambon que de Najac ».


Mais qui pourra oublier les magrets, les confits, les fritons, de la saucisse sèche, fortes saveurs paysannes retrouvées au cours de repas rustiques copieusement arrosés de vins de pays.

agriOie

L’omelette aux cèpes
Pour 4 personnes
500 g de cèpes
8 œufs
persil
sel et poivre
huile d’arachide
Nettoyer les cèpes, enlever les parties terreuses, les frotter avec un torchon doux. Les cèpes ne doivent pas être lavés. Les couper en lamelles assez épaisses.
Les faire cuire dans une poêle avec un peu de matière grasse, jusqu’à ce qu’ils rendent toute leur eau.
Quand les cèpes sont dorés, verser dessus les œufs battus salés et poivrés ainsi que le persil.
Surveiller la cuisson, l’omelette doit rester onctueuse.Servir l’omelette bien chaude et repliée
.

LES SCULPTURES DE PARIS – LE XI EME arrondissement

Les statues du   Xl ème arrondissement , arrondissement où j’ai vécu toute mon enfance, qui sera toujours. mon port d’attache.

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Les statues de rue de Paris

 
cliquez sur le XI arrondissement

LES SCULPTURES DE PARIS  - LE XI EME arrondissement dans sculptu wpa2281922

 
 
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XIe Arrondisseme

Les statues de rue de Paris
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Place de la République. Monument de la République. Liberté. Léopold Morice.
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Place de la République. Monument de la République. Egalité. Léopold Morice.

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Les statues de rue de Paris
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Place de la République. Monument de la République. Fraternité. Léopold Morice.

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Les statues de rue de Paris
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Les statues de rue de Paris
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Place de la République. Monument de la République. Lion. Léopold Morice.

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la queue du Lion était un lieu de Rendez-vous pour les amoureux
et un lieu de rendez-vous pour les manifestations également

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Les statues de rue de Paris
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Place Léon Blum. Léon Blum. Philippe Garel. 1985.
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 Place Léon BLUM, quartier de la Roquette, mon quartier

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Les statues de rue de Paris
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Square Maurice Gardet. Botteleur. Jacques Perrin. 1888.
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Les statues de rue de Paris

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Square Jules Ferry.
Grisette. Joseph Descomps. 1911.

  • La Grisette1 (Commande de l’État, Salon de 1909), statue de pierre installée en 1911 au square Jules-Ferry (11e arrondissement de Paris). La statue représente un trottin, grisette employée à livrer les fleurs ou les chapeaux achetés à son employeur ou employeuse.
  • La Grisette – figure du Paris populaire – Gavroche père & fils

    www.gavroche-pere-et-fils.fr/la-grisette-figure-du-paris-populaire/

    16 févr. 2011 – À l’instar des gavroches, des apaches et des marlous, la grisette fait partie des figures populaires du vieux Paris. Le terme de grisette désignait …

 

Statue de la Grisette près de la place de la République

Statue de la Grisette près de la place de la République

À l’instar des gavroches, des apaches et des marlous, la grisette fait partie des figures populaires du vieux Paris. Le terme de grisette désignait entre les XVIIème et XIXème siècles les jeunes parisiennes issues de la classe ouvrière qui exerçaient de petits métiers comme couturière ou vendeuse des quatre-saisons, leur nom vient de la couleur de leurs vêtements.
Très présente dans la littérature de son époque, la grisette y est souvent décrite comme une jeune femme aux mœurs légères. Balzac, Alexandre Dumas, Alfred de Musset et bien d’autres la mettent régulièrement en scène dans leurs écrits.
La statue à l’angle du boulevard Jules Ferry et de la rue du Faubourg du Temple représente une grisette, vendeuse de roses de 1830, elle a été sculpté en 1911 par Jean Descomps. La statue se trouve dans le square Jules Ferry et fait face au canal Saint-Martin.

À lire sur le sujet : Les grisettes à Paris par Ernest Desprez

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Les statues de rue de Paris

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94, rue Jean Pierre Timbaud
Répit du travailleur. Jules Pendariès. 1925.

les Impressionnistes :COROT ?

 

les Impressionnistes :COROT  ?  dans peintre wpc28df70f

 

 

 

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VIE  DE  COROT

Jean-Baptiste Camille Corot est né rue du Bac à Paris[3].

Corot est issu d’une famille de commerçants aisés : sa mère, d’origine suisse, et son père, d’origine bourguignonne, gèrent un magasin de mode réputé situé à l’angle de la rue du Bac et du quai Voltaire à Paris. Les Corot ont deux autres enfants, Annette Octavie (morte en 1874, trois ans avant Corot) et Victoire Anne (morte de chagrin en 1821 à 24 ans suite à la perte d’un enfant).

Jean-Baptiste fait des études sans éclat au collège de Rouen (1807-1812).

Il ne fut jamais ami de l’orthographe et de la grammaire.

 

 

 

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Le pont de Narni – septembre 1826

A la mi-septembre 1826 Corot séjourne plusieurs fois à Narni, cité qui avait retenu l’attention à cause des ruines romaines d’un pont construit sur la Nera par l’empereur Auguste, pont de 30 m de haut et 128 m de long

Corot fut frappé par la beauté du site et réalisa cette étude dès son arrivée à Narni.

Corot a laissé le premier plan au stade d’esquisse à peine ébauchée tandis que toute son attention s’est concentrée sur les jeux de lumière avec le pont, l’eau et la végétation environnante

Cette étude a été citée pour présenter Corot comme un précurseur de l’impressionnisme

 

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Le pont de Narni – 1826/1827

Corot garda ce tableau dans sa chambre à coucher jusqu’à sa mor

 

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En automne 1826 Corot découvre les superbes roches rouges de Civita Castellana

Il ne se lasse pas d’en étudier les structures et les couleurs

Son traitement de la masse minérale et de la lumière en fait un précurseur de Cézanne : il construit les formes par la lumière

Un critique a écrit : « Corot recherche le style par de grandes lignes résolument écrites, par une sobriété voulue dans les détails. Il choisissait des arbres peu tourmentés, des rochers simples aux cassures continuées »

Corot expliquait « Je ne suis jamais pressé d’arriver au détail; les masses et le caractère d’un tableau m’intéressent avant tout »

 

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Honfleur, Calvaire de la Côte de Grâce – été 1830

Cette composition spontanée et réaliste, par le travail raffiné de la lumière, le thème marin et les larges touches est l’un des tableaux qui expliquent le rapprochement effectué entre Corot et les impressionnistes

Corot aime à meubler ses paysages de petits personnages qui semblent parfois plaqués comme des décalcomanies

Jeux subtils et variés des reflets lumineux sur les troncs d’arbres

 

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Marie Louise Laure Sennegon – 1831

Brillante technique dont témoigne le foulard qui entoure le cou de la jeune femme et sa coiffure raffinée

L’absence de décor et le fond uni vert olive rappellent la technique néo-classique du portrait,  telle que David puis Ingres l’avaient pratiquée

 

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Saint Lô, vue générale de la ville – 1833

Durant l’été 1833 Corot séjourne à St Lô chez Isidore Elie, négociant en vins et spiritueux

Ce tableau est inachevé et le premier plan est indéfini

Jeu habile de la lumière qui modèles les architectures

La juxtaposition des touches créant l’espace et le modelé par la couleur seule évoque Cézanne

Corot n’est pas retourné à St Lô entre 1837 et 1862 (25 ans) par honte du souvenir d’une soirée au cours de laquelle il s’était   »laissé entraîné à savourer trop longuement une eau de vie traîtresse » et « avait quelque peu perdu la notion des usages vis à vis d’une dame »

 

 

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Notre Dame et le quai des Orfèvres – 1835

Le choix d’une palette presque monochrome et d’une perspective en plongée confèrent un cachet assez étrange à ce tableau qui restitue le souvenir plaisant du Paris disparu à la suite des transformations menées par Haussmann

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Le Pont de Narni
1826-1827
National Gallery of Canada                                     

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La Femme à la perle (1869), musée du Louvre, Paris

 

« COROT le dernier Néoclassique ou le premier Impressionniste ? ») :

 

Depuis les années 1980, quand Pierre Galassi rapprocha les peintures en plein air de Corot de celles de ses contemporains Michallon, Bertin, Granet, Caruelle d’Aligny, les historiens d’art identifièrent Corot à la génération des peintres qui l’avaient précédé plûtot qu’à celle de ceux qui le suivirent

 

A leur époque, les oeuvres impressionnistes apparurent d’une modernité tellement scandaleuse, qu’il fallut plus de trente ans à leurs contemporains pour, sinon les aimer, au moins les admettre..

 

« Il y a un seul maître, Corot. Nous ne sommes rien en comparaison, rien » Claude Monet, 1897

 » Il est toujours le plus grand, il a tout anticipé… » Edgar Degas, 1883

Aujourd’hui, il est assez étonnant de lire l’admiration sans borne que Camille Corot (1796-1875) suscita de manière constante auprès de la nouvelle génération de peintres qui prenait son envol alors qu’il terminait son oeuvre.

UNE PEINTURE REALISTE CONTEMPORAINE

Une nouvelle peinture, qui prendra le nom d’impressionnisme en 1874, va voir le jour en France, entre 1860 et 1890. Cette évolution ne constitue pas un mouvement isolé, l’art pictural indépendant évoluant partout dans l’Europe de cette 2ième moitié du XIXème siècle vers une peinture plus rapide et plus contemporaine, correspondant à un monde où le progrès s’accélère, et où les modes de vie évoluent rapidement.

Des peintres qui s’appelleront, selon le contexte et les années, « Indépendants », Intransigeants » ou « Groupe des Batignolles », puis « Impressionistes », vont mener un combat, commencé par Manet en 1860, contre la poussière d’un art d’atelier vieilli, aux conventions trop solidement établies, pour faire admettre et reconnaître une nouvelle peinture réaliste contemporaine rejetant définitivement la recherche chère aux classiques d’un beau idéal et d’une essence éternelle des choses.

Cette nouvelle peinture sera l’aboutissement d’une série de réflexions et d’intentions qui l’ont précédée, celle des peintres de l’Ecole de Barbizon, et celle des peintres pré-impressionnistes des Rencontres de Saint-Siméon à Honfleur ( Boudin, Jongkind, Dubourg… ) que le jeune Monet fréquentait.

 

CALVAIRE DE LA CÔTE DE GRÂCE à HONFLEUR  -  COROT
JEAN BAPTISTE CAMILLE COROT
  1. Jean-Baptiste Camille Corot, né le 16 juillet 1796 à Paris et mort dans le 10ᵉ arrondissement de Paris, au 56 de la rue du Faubourg-Poissonnière, le 22 février 1875, est un peintre et graveur français. Wikipédia
  2. Naissance : 17 juillet 1796, Paris
  3. Décès : 22 février 1875, Paris
  4. Périodes : Romantisme, Réalisme

les plus beaux poemes d’amour – ARTHUR RAIMBAUD – « sensation « -

Description de cette image, également commentée ci-après

Rimbaud âgé de 17 ans, en octobre 1871
(photographie : Étienne Carjat)

Données clés
Nom de naissance Jean Nicolas Arthur Rimbaud
Alias
Jean Baudry
Alcide Bava
Naissance 20 octobre 1854
Charleville (Ardennes)
Drapeau de la France France (Second Empire)
Décès 10 novembre 1891 (à 37 ans)
Marseille (Bouches-du-Rhône)
Drapeau de la France France (Troisième République)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Mouvement Inclassable
Genres
Adjectifs dérivés  rimbaldien, rimbaldienne

Œuvres principales

Signature de Arthur Rimbaud

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Jean Nicolas Arthur Rimbaud est un poète français,

Titre : Sensation

Poète : Arthur Rimbaud (1854-1891)

Recueil : Poésies (1870-1871).

Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

Arthur Rimbaud.

Read more at http://www.poesie-francaise.fr/arthur-rimbaud/poeme-sensation.php#s3kYTwM4gbo1WeoV.99

 

Première soirée

Poète : Arthur Rimbaud (1854-1891)

Recueil : Poésies (1870-1871).

- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d’aise
Ses petits pieds si fins, si fins.

- Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, – mouche au rosier.

- Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s’égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.

Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : « Veux-tu finir ! »
- La première audace permise,
Le rire feignait de punir !

- Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
- Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : « Oh ! c’est encor mieux !…

Monsieur, j’ai deux mots à te dire… »
- Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D’un bon rire qui voulait bien…

- Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Arthur Rimbaud.

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les plus beaux poèmes d’amour - » A NINON  » ALFRED DE MUSSET

Alfred de Musset
Description de cette image, également commentée ci-après

Portrait de Musset par Charles Landelle

Données clés
Nom de naissance Louis-Charles-Alfred de Musset-Pathay
Naissance 11 décembre 1810
Paris,
Décès 2 mai 1857 (à 46 ans)
Paris
Activité principale
Légion d’honneur, Académie française
Auteur
écriture

  FrançaisMOUVEMENT / romantisme

Œuvres principales

À Ninon

Avec tout votre esprit, la belle indifférente,
Avec tous vos grands airs de rigueur nonchalante,
Qui nous font tant de mal et qui vous vont si bien,
Il n’en est pas moins vrai que vous n’y pouvez rien.

Il n’en est pas moins vrai que, sans qu’il y paraisse,
Vous êtes mon idole et ma seule maîtresse ;
Qu’on n’en aime pas moins pour devoir se cacher,
Et que vous ne pouvez, Ninon, m’en empêcher.

Il n’en est pas moins vrai qu’en dépit de vous-même,
Quand vous dites un mot vous sentez qu’on vous aime,
Que, malgré vos mépris, on n’en veut pas guérir,
Et que d’amour de vous, il est doux de souffrir.

Il n’en est pas moins vrai que, sitôt qu’on vous touche,
Vous avez beau nous fuir, sensitive farouche,
On emporte de vous des éclairs de beauté,
Et que le tourment même est une volupté.

Soyez bonne ou maligne, orgueilleuse ou coquette,
Vous avez beau railler et mépriser l’amour,
Et, comme un diamant qui change de facette,
Sous mille aspects divers vous montrer tour à tour ;

Il n’en est pas moins vrai que je vous remercie,
Que je me trouve heureux, que je vous appartiens,
Et que, si vous voulez du reste de ma vie,
Le mal qui vient de vous vaut mieux que tous les biens.

Je vous dirai quelqu’un qui sait que je vous aime :
C’est ma Muse, Ninon ; nous avons nos secrets.
Ma Muse vous ressemble, ou plutôt, c’est vous-même ;
Pour que je l’aime encor elle vient sous vos traits.

La nuit, je vois dans l’ombre une pâle auréole,
Où flottent doucement les contours d’un beau front ;
Un rêve m’apparaît qui passe et qui s’envole ;
Les heureux sont les fous : les poètes le sont.

J’entoure de mes bras une forme légère ;
J’écoute à mon chevet murmurer une voix ;
Un bel ange aux yeux noirs sourit à ma misère ;
Je regarde le ciel, Ninon, et je vous vois ;

Ô mon unique amour, cette douleur chérie,
Ne me l’arrachez pas quand j’en devrais mourir !
Je me tais devant vous ; – quel mal fait ma folie ?
Ne me plaignez jamais et laissez-moi souffrir.

les plus beaux poèmes d’amour PAUL VERLAINE –  » Green « 

Description de l'image Netsurf17 - Paul Verlaine.png.
Données clés
Nom de naissance Paul Marie Verlaine
Naissance 30 mars 1844
Metz, Moselle
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès 8 janvier 1896 (à 51 ans)
Paris
Activité principale
Poète
Auteur
Langue d’écriture français
Mouvement Symbolisme
Genres

Œuvres principales

Signature de Paul Verlaine

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Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz (Moselle)

Green

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux.

J’arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encore de vos derniers baisers ;
Laissez-la s’apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

Beautiful flowering Japanese cherry - Sakura. Background with flowers on a spring day. Red-soft version.
 

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la chanson est un art – JEAN FERRAT – « J’entends, j’entends  » et « un jour, un jour « Un jour pourtant, un jour viendra couleur d’orange Un jour de palme, un jour de feuillages au front Un jour d’épaules nues où les gens s’aimeront Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche.

LA CHANSON EST UN ART que certains considèrent comme mineur. Pourtant en trois ou quatre  minutes elle vous donne un aperçu  sur le sujet choisi par l’auteur : sur le grand amour, sur l’amour déçu, sur l’amour passion, ou encore sur la condition de la femme, qui vient tout juste de s’émanciper sur le continent européen, mais qui reste une lutte  en Afrique, ou en Asie.

En peu de mots, mais avec un langage imagé qui fait appel à l’émotion des auditeurs, la chanson rate rarement sa cible, compte tenu du talent de l’interprète, bien sûr .

Qu’en pensez-vous  ??

Il y a des chansons qui sont des poèmes, Jean Ferrat nous en a donné plusieurs exemples, en mettant dans son répertoire quelques oeuvres de LOUIS ARAGON qu’il sut mettre en musique :
 pour notre plus grand plaisir :

- Nous dormirons ensemble

- j’entends,j’entends

- que serais-je sans toi

- aimer à perdre la raison

- un jour, un jour

deux chansons parmi ces 5 poèmes d’ARAGON sont moins connues et sont magnifiques : en voici la teneur :

 

la chanson est un art - JEAN FERRAT  -

« J’entends j’entends… » Jean Ferrat, d’après un poème de Louis Aragon

Poème de Louis Aragon interprété par Jean Ferrat.

Paroles de J’entends, J’entends

Adaptation de jean ferrat sur un poème de Louis ARAGON

J’en ai tant vu qui s’en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu

Ils avaient si peu de colère

J’entends leurs pas j’entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi
Ce qu’on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m’arrache l’âme
Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond profond profond
Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J’y crois aussi moi par moments
Comme l’alouette au miroir
J’y crois parfois je vous l’avoue
A n’en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous
A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable
J’aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu’au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez
Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir que ce que dit ma bouche
Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens
Quelle heure est-il quel temps fait-il
J’aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile
C’est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d’un trou

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Un Jour, Un Jour (Jean Ferrat)

LYRICS : Tout ce que l’homme fut de grand et de sublime Sa protestation ses chants et ses héros Au-dessus de ce corps et contre …

PAROLES DE UN  JOUR, UN JOUR

adaptation de Jean Ferrat d’un poème de Louis ARAGON

Tout ce que l’homme fut de grand et de sublime
Sa protestation ses chants et ses héros
Au-dessus de ce corps et contre ses bourreaux

A Grenade aujourd’hui surgit devant le crime
Et cette bouche absente et Lorca qui s’est tu
Emplissant tout à coup l’univers de silence
Contre les violents tourne la violence
Dieu le fracas que fait un poète qu’on tue
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Ah je désespérais de mes frères sauvages
Je voyais, je voyais l’avenir à genoux
La Bête triomphante et la pierre sur nous
Et le feu des soldats porté sur nos rivages
Quoi toujours ce serait par atroce marché
Un partage incessant que se font de la terre
Entre eux ces assassins que craignent les panthères
Et dont tremble un poignard quand leur main l’a touché
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche
Quoi toujours ce serait la guerre, la querelle
Des manières de rois et des fronts prosternés
Et l’enfant de la femme inutilement né
Les blés déchiquetés toujours des sauterelles
Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue
Le massacre toujours justifié d’idoles
Aux cadavres jetés ce manteau de paroles
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou
Un jour pourtant, un jour viendra couleur d’orange
Un jour de palme, un jour de feuillages au front
Un jour d’épaule nue où les gens s’aimeront
Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche

 

 

 

 

 

 

 

 

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