Guy Moquet aurait été dénoncé aux Allemands, avec ses camarades par PIERRE PUCHEU :
Pierre Pucheu
Pierre Pucheu né le 27 juin 1899 à Beaumont-sur-Oise (Seine-et-Oise1) et fusillé le 20 mars 1944 à Alger est un industriel et homme politique français. Il a été secrétaire d’État à l’Intérieur du gouvernement de Vichy de juillet 1941 à
La collaboration
Il est successivement secrétaire d’État à la Production industrielle dans le gouvernement de Vichy (25 février 1941-18 juillet 1941), secrétaire d’État à l’Intérieur (18 juillet 1941), puis ministre de l’Intérieur le 11 août. Il crée les Sections spéciales pour juger en urgence les « terroristes », ainsi que les Groupes mobiles de réserve (GMR), ancêtres des CRS actuels. Plusieurs militants communistes internés par le gouvernement sont guillotinés6 comme otages dans le cadre de cette procédure après l’exécution d’un militaire allemand dans le métro parisien, le 21 août 1941.
Et Pucheu, dans un discours aux préfets des zones occupées, déclare : « Il n’y a qu’un homme habilité à prendre contact avec les autorités d’occupation, c’est moi ! »
le 12 mai 1943, GIRAUD le fait placer en résidence surveillée12,7. Pucheu lui adresse alors une lettre, de protestation , à laquelle il n’obtient pas de réponse7.
Peu après, le 30 mai, de Gaulle arrive à Alger et constitue avec Giraud le Comité français de la Libération nationale dont il prend progressivement le contrôle. La liberté de la presse alors rétablie permet aux journaux gaullistes et communistes de dénoncer ouvertement ceux qui ont collaboré avec l’ennemi. C’est ainsi qu’une campagne est lancée contre Pucheu par le journal clandestin « Combat »14 le 15 mai 1943, puis relayée en force par les médias communistes. C’est alors que le CFLN décide de procéder à l’épuration des collaborateurs, et de faire traduire Pucheu devant un tribunal militaire, le 4 mars 1944, sans que Giraud, qui en fait partie et l’a fait venir en Afrique du Nord, ne proteste
À l’issue de son procès, Pucheu est condamné à mort. Sa demande de grâce est rejetée par le général de Gaulle. Il est fusillé à l’aube du 20 mars 1944 : c’est le premier membre du gouvernement de Vichy à être exécuté dans le cadre de l’épuration.
Lors de son procès, les mouvements de résistance avaient mené campagne pour rappeler son rôle dans les Sections spéciales.
Faute de preuves, l’exécution des 50 otages (dont 27 du camp de Châteaubriant) consécutive à l’attentat du 20 octobre 1941 avait été retirée de l’acte d’accusation; il est pourtant établi, concernant l’affaire des otages de Châteaubriant, que les services du ministère de l’Intérieur ont communiqué aux Allemands une liste de 61 noms d’internés de Châteaubriant ; 17 d’entre eux feront partie des 27 fusillés du 22 octobre 1941 (où figure Guy MOQUET).
( Propos recueillis sur WIKIPEDIA° (https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Pucheu)
Lettre de Guy Môquet à ses parents avant sa mort
21/10/09 – 12 H 24 – Mis à jour le 21/10/07 – 15
« Ma petite maman chérie,
mon tout petit frère adoré,
mon petit papa aimé,
Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c’est d’être courageuse. Je le suis et je veux l’être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j’aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon coeur, c’est que ma mort serve à quelque chose. Je n’ai pas eu le temps d’embrasser Jean. J’ai embrassé mes deux frères Roger et Rino (NDLR, ses « frères » de combat). Quant au véritable, je ne peux le faire hélas !
J’espère que toutes mes affaires te seront renvoyées, elles pourront servir à Serge, qui, je l’escompte, sera fier de les porter un jour. A toi, petit papa, si je t’ai fait ainsi qu’à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j’ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m’as tracée.
Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j’aime beaucoup. Qu’il étudie bien pour être plus tard un homme.
17 ans et demi, ma vie a été courte, je n’ai aucun regret, si ce n’est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c’est d’être courageuse et de surmonter ta peine.
Je ne peux pas en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, je vous embrasse de tout mon coeur d’enfant. Courage !
Votre Guy qui vous aime »

chaînes du groupe France Télévisions.
Guy Môquet, un amour fusillé
GUY MOQUET ET ODETTE NILES